Publié le 23 Novembre 2023
Selon une étude SeLoger, toutes les annonces immobilières de vente ou de location n’affichent pas l’étiquette énergétique calculée par le DPE. Pourtant, cette donnée est obligatoire et de plus en plus consultée par les acheteurs.
SeLoger a étudié plus de 6 millions d’annonces immobilières à la demande du ministère du logement pour évaluer le respect de l’obligation d’affichage du DPE. La portion d’annonces conformes est de 85%. Le taux, qui était de 66% en juillet 2021, a progressé avec l’entrée en vigueur de la loi Climat et Résilience. Depuis le début de l’année 2023, le pourcentage d’annonces immobilières respectant la réglementation est cependant en stagnation.
L’absence de DPE sur l’annonce immobilière est pourtant sanctionnée et ces sanctions ont été renforcées par la loi Climat et Résilience. Les particuliers et les professionnels qui n’indiquent pas le DPE dans leur annonce immobilières risquent en effet jusqu’à 3 000 euros (personne physique) ou 15 000 euros (personne morale).
Outre le risque de sanction, les propriétaires d’un logement en vente ou en location ont tout intérêt à afficher le DPE sur l’annonce immobilière. L’information est en effet de plus en plus regardée par les acheteurs et les locataires potentiels. L’étude SeLoger montre ainsi que le nombre d’acheteurs filtrant les annonces immobilières par DPE a augmenté de 31,8% entre janvier et mai 2023. Les recherches portent à 80% sur les biens classés A, B ou C.